O que é este blog?

Este blog trata basicamente de ideias, se possível inteligentes, para pessoas inteligentes. Ele também se ocupa de ideias aplicadas à política, em especial à política econômica. Ele constitui uma tentativa de manter um pensamento crítico e independente sobre livros, sobre questões culturais em geral, focando numa discussão bem informada sobre temas de relações internacionais e de política externa do Brasil. Para meus livros e ensaios ver o website: www.pralmeida.org. Para a maior parte de meus textos, ver minha página na plataforma Academia.edu, link: https://itamaraty.academia.edu/PauloRobertodeAlmeida;

Meu Twitter: https://twitter.com/PauloAlmeida53

Facebook: https://www.facebook.com/paulobooks

terça-feira, 23 de abril de 2024

Problèmes Actuels du Commerce Extérieur Brésilien: une évaluation de la période 1968-1975 - Paulo Roberto de Almeida


039. Problèmes Actuels du Commerce Extérieur Brésilien: une évaluation de la période 1968-1975, Antuérpia-Bruxelas, outubro 1976, 55 p. Tese apresentada para obtenção do título de “Maître en Coopération au Développement - Planification Economique”; Diretor: Prof. A. Dralans (Anvers, Centre Universitaire de l'Etat - Collège des Pays en Développement, Année académique 1975-1976, 55 p.). Disponible à la platerforme Academia.edu (link: https://www.academia.edu/117910782/039_Problemes_Actuels_du_Commerce_Exterieur_Bresilien_une_evaluation_de_la_periode_1968_1975). Relação de Publicados n. 007.


                 RIJKSUNIVERSITAIR CENTRUM ANTWERPEN (RUCA)

Collège voor de Ontwikkelingslanden

UNIVERSITÉ DE L’ÉTAT À ANVERS

Collège des Pays en Voie de Développement

 

Problèmes Actuels du

Commerce Extérieur Brésilien :

une évaluation de la période 1968-1975

  

Paulo Roberto de Almeida

Maître en Coopération au

Développement

Orientation :

Planification Économique 

 

Promoteur :

Prof. Dr. A. Dralans

 

1976


TABLE DE MATIERES

 

INTRODUCTION

 

I. SITUATION GENERALE DU SECTEUR EXTERNE

    1. Évolution récente des transactions courantes

    2. Participation du Brésil au commerce international

    3. L’évolution des termes de l’échange

    4. Effets de la crise internationale sur le secteur externe

 

II. LA BALANCE COMMERCIALE DU BRESIL ENTRE 1968 ET 1975

    5. L’évolution des échanges externes

    6. Le comportement des exportations

    7. Le poids des importations

 

III. LA POLITIQUE GOUVERNEMENTALE DE PROMOTION DES EXPORTATIONS

     8. Les mesures d’encouragement aux exportations

     9. La politique de change et les exportations

     10. Une étude de cas : le Nord-Est du Brésil à l’heure des exportations

 

IV. PROBLEMES ACTUELS DE LA BALANCE COMMERCIALE BRESILIENNE

     11. LA vulnérabilité extérieure

     12. Déséquilibre extérieur et dépendance qualitative

 

CONCLUSIONS

 

BIBLIOGRAPHIE

 

Introduction

 

L’objet du présent travail porte sur une évaluation critique des caractéristiques et difficultés du commerce extérieur brésilien dans la période récente. D’emblée nous avertissons nos lecteurs qu’il s’agit d’une tentative de cerner quelques-uns des problèmes qui affectent aujourd’hui la balance commerciale du Brésil, sur la base de données empiriques, plutôt que d’une approche globale des traits fondamentaux des échanges extérieures de l’économie brésilienne dans son étape actuelle de développement.

Nous savons aussi qu’il est illusoire de vouloir isoler les performances obtenues dans le secteur du commerce extérieur des autres aspects qui font partie des services et les mouvements de capitaux. L’unité et l’interaction de ces trois éléments, aussi bien entre eux qu’au niveau de l’économie globale, n’est plus à démontrer. Cependant, le traitement global de la balance de paiements brésilienne, entre 1968 et 1975, exigerait un effort que nous ne sommes pas en mesure de fournir dans l’étape actuelle de nos études.

Nous avons ainsi limité notre analyse aux seules questions intéressant les transactions commerciales du Brésil, mais cela dans une perspective plutôt large : référence est ainsi faite à l’évolution des termes de l’échange et aux différentes modalités de politique de change qui ont été appliquées au Brésil dans l’après-guerre. Nous n’avons pas voulu non plus trop cerner les questions théoriques qui concernent la problématique actuelle du commerce international dans l’optique des pays en voie de développement : les débats sont encore en cours et nous réservons donc le traitement de ces questions à une occasion ultérieure. 

Dans une première partie nous portons un regard sur la situation générale du secteur externe brésilien, à l’exclusion des mouvements de capitaux et de l’évolution de la dette extérieure brésilienne, qui sont toutefois effleurés. Après avoir suivi les tendances observées dans les transactions extérieures du Brésil et situé sa place dans le commerce international, nous nous penchons sur l’évolution des termes de l’échange des pays en voie de développement, en général, et du Brésil en particulier : on a ainsi constaté une progression favorable jusqu’à la fin 1973précédant une phrase négative qui s’est maintenue depuis lors et dans laquelle le relèvement du prix du pétrole n’est qu’en partie responsable. Nous terminons cette partie introductoire par une tentative d’évaluation des effets de la crise internationale sur le secteur externe brésilien : la réduction des débouchés et le nouveau directionnement des liquidités internationales se sont conjugués pour porter un sérieux coup à l’économie brésilienne, dans l’étape la plus critique de son développement.

L’analyse de la balance commerciale proprement dite est entamée dans la deuxième partie de ce travail, en s’appuyant sur des nombreuses données. A l’évaluation général des échanges extérieures entre 1968 et 1975 suit l’analyse du comportement des exportations, et deux faits sont à observer par le Brésil et l’accroissement de la participation des produits manufacturés dans le total des exportations. Dans le chapitre concernant le “poids des importations brésilienne, dans laquelle l’acquisition d’équipement et de machines industrielles prend de plus en plus de l’importance.

La troisième partie est dédiée à l’exposition des mesures prises par le gouvernement pour promouvoir les exportations brésiliennes - surtout de produits non traditionnels - mais aussi à l’étude du cas du Nord-Est du Brésil qui s’intègre à son tour au modèle brésilien d’ouverture vers l’extérieure. Étant donné l’importance primordiale accordée par les autorités brésiliennes à la politique du change, dans la stratégie de promotion des exportations, nous lui avons fixées dans le présent travail ; nous croyons qu’il y a là matière à des recherches ultérieures.

Finalement, dans la dernière partie de ce travail, nous essayons de situer quelques-uns des problèmes actuels de la balance commerciale brésilienne : nos observations sont autant que possible très critiques envers les orientations actuelles en matière de commerce extérieur. Nous constatons un certain renforcement de la vulnérabilité extérieure - encouragée d’ailleurs par le modèle de développement ouvert - ainsi que l’aggravation de la dépendance qualitative du Brésil vis-à-vis de ses partenaires les plus importants.

Non conclusions reprennent et développent ces observations, dans une tentative de cerner l’expérience dans le cadre des voies possibles offertes au développement du Tiers Monde : nous n’allons pas jusqu’à dire que le Brésil est le modèle à ne pas suivre, mais nous pensons qu’il faut envisager avec un certain scepticisme critique le développement récent de l’économie brésilienne. 


1. Situation Générale du Secteur Externe

    1. Évolution récente des transactions courantes avec l’extérieur

Dans l’histoire économique du Brésil, les année 1968-1975 seront vraisemblablement retenues comme une période d’expansion confortable dans le commerce extérieure suivi d’une dégradation rapide de la situation. Le point d’inflexion dans la tendance ascendante est, comme d’ailleurs pour beaucoup d’autres pays, représenté par l’année 1973 quand les facteurs favorables à la balance commerciale est rompu, ce qui ne fait qu’aggraver la situation de la balance des transactions courantes, traditionnellement déficitaire. Une vision d’ensemble de la balance de paiements brésilienne est fournie dans le tableau ci-dessous.

 

Tableau 1 : Balance de Paiements du Brésil (millions de dollars)

 

 

La situation favorable de la balance de paiements dans la période 1968-1973 est avant tout le résultat de la conjonction d’une série de facteurs propices parmi lesquels on peut citer l’évolution satisfaisante du commerce international, les disponibilités financières internationales, une progression positive des termes de l’échange et une inflation intérieure en diminution. A la fin 1973 cependant, la hausse du prix du pétrole brut, conjuguée à d‘autres facteurs défavorables dans les transactions extérieures et sur le plan interne, a créé une situation (…)

 

 Lire la suite: 

https://www.academia.edu/117910782/039_Problemes_Actuels_du_Commerce_Exterieur_Bresilien_une_evaluation_de_la_periode_1968_1975


segunda-feira, 22 de abril de 2024

Links de vídeo-palestras e entrevistas em canais do YouTube, 22 abril 2024 - Paulo Roberto de Almeida

 4634. “Links de vídeo-palestras e entrevistas em canais do YouTube, Paulo Roberto de Almeida”, Brasília, 18 abril 2024, atualização em 22/04/2024, 11 p. Relação (incompleta) das vídeo-palestras e entrevistas, feitas por terceiros colocados no canal YouTube. Divulgado na plataforma Academia.edu (link: https://www.academia.edu/117909780/4634_Links_de_vídeo_palestras_e_entrevistas_em_canais_do_YouTube_22Abr2024_)

Paulo Roberto de Almeida

Links de vídeo-palestras e entrevistas em canais do YouTube 

 

Relação cronológica (incompleta) em ordem inversa;

61 vídeos no total, lista atualizada em 22/04/2024.

Divulgado na plataforma Academia.edu (link:

https://www.academia.edu/117909780/4634_Links_de_vídeo_palestras_e_entrevistas_em_canais_do_YouTube_22Abr2024_)

Inserida na plataforma Academia.edu, em 22/04/2024.

Canal pessoal no YouTube (relação parcial): https://www.youtube.com/channel/UCbwVqEyNMPLfTtxQqJwG36g

ou: https://www.youtube.com/user/paulomre/videos

Atualização em 22/04/2024.

 

1)    O erro estratégico da diplomacia petista”, Brasília, 23 fevereiro 2024, 52 mns. Entrevista com o jornalista Duda Teixeira e o correspondente Caio Mattos (Buenos Aires), sobre diferentes aspectos da política externa e da diplomacia brasileira, no quadro do programa Latitudes (n. 66, emissão transmitida em 24/02/2024, link: https://www.youtube.com/watch?v=LHexhfkVk5k); parte sobre a confusão mental do G20, neste link: https://crusoe.com.br/diario/latitude66-a-confusao-mental-sobre-o-g20/.

2)    BRICS reforça projeto por nova ordem financeira internacional”, Direito sem Fronteiras, Parte 2, 15/01/2024: https://www.youtube.com/watch?v=Zo7UGWQyPhA. Sem Original. Partes 1 e 2 registradas no blog Diplomatizzando (23/01/2024; link: https://diplomatizzando.blogspot.com/2024/01/direito-sem-fronteiras-brics-reforca.html).

3)    BRICS reforça projeto por nova ordem financeira internacional”, Direito sem Fronteiras, Parte 1, 10/01/2024: https://www.youtube.com/watch?v=ZN9B7NR2yT0. Sem Original. Partes 1 e 2 registradas no blog Diplomatizzando (23/01/2024; link: https://diplomatizzando.blogspot.com/2024/01/direito-sem-fronteiras-brics-reforca.html).

4)    Antonio Risério entrevista Paulo Roberto de Almeida, sobre temas da diplomacia brasileira, da academia e do Brasil em geral, em 2/10/2023; link: https://www.youtube.com/watch?v=U_SV0vc9Vy0 . 

5)    “Itamaraty: uma instituição de Estado, pouco independente de governos”, Brasília-São Paulo, 27-30 agosto 2023, 6 p. Nota elaboradas para entrevista na Rio Bravo Investimentos em 1/09/2023; revisão: Brasília, 9/09/2023. Divulgada no dia 13/09/2023, sob o título de “Videocast Rio Bravo: As Instituições Estão Funcionando? (29m-56s; link: https://www.youtube.com/watch?v=1JJC4Q9eB7E); informado no blog Diplomatizzando (13/09/2023; link: https://diplomatizzando.blogspot.com/2023/09/videocast-rio-bravo-as-instituicoes.html); disponível na plataforma Academia.edu (link: https://www.academia.edu/106584032/4464_Itamaraty_uma_instituição_de_Estado_pouco_independente_de_governos_2023_).

6)     “Liberdade de Imprensa e participação popular”, participação no programa Ponto de Vista, da TV Câmara, sobre os 200 anos do Parlamento brasileiro, configurado pela eleição, instalação e dissolução da Assembleia Nacional Constituinte, em 1823, sob a coordenação de William França. Emissão, episódio 3, divulgada em 27/07/2023 (link: https://www.youtube.com/watch?v=QC67t21zGl8). Texto de apoio à participação divulgado no blog Diplomatizzando (28/07/2023; link: https://diplomatizzando.blogspot.com/2023/07/constituinte-de-1823-liberdade-de.html).

(...)

59)    “Brasil: o futuro do país está no passado (de outros países...): proposta para uma Fronda Empresarial”, Brasília, 13 outubro 2012, 24 p. Texto-base para palestras no ciclo Liberdade na Estrada: “Brasil, país do futuro: até quando?” (Porto Alegre, FCE/UFRGS, dia 17/10/2012, 19:00hs), no “Papo Amigo” da Associação dos Dirigentes Cristãos de Empresas (Porto Alegre, 18/10/2012, 12:00hs) e no Instituto de Formação de Líderes de Minas Gerais (Belo Horizonte, 24/10/2012, 19:30hs). Postado no blog Diplomatizzando em 8/07/2015 (link: http://diplomatizzando.blogspot.com.br/2015/07/brasil-o-futuro-do-pais-esta-no-passado.html). Links para YouTube (http://www.youtube.com/watch?v=Dd1crO4Fa00 ; e para o Canal Pessoal no YouTube: https://youtu.be/RL6ZcpWyAWY).

60)    “La grande marche en arrière de l’Amérique Latine”, Paris, 6 Avril 2012, 28 p. Colloque “Dépasser les dichotomies: (comment) penser autrement les Amériques?”, Paris, IHEAL, 3 mai 2012. Texto disponível na plataforma Academia.edu (link: https://www.academia.edu/5962350/2381_La_grande_marche_en_arri%C3%A8re_de_l_Am%C3%A9rique_Latine_2012_) e apresentação (no link: https://www.academia.edu/44006577/La_Grande_Marche_en_Arriere_en_Amerique_Latine_Paris_2012_). Vídeo disponível em: http://vimeo.com/43337997.

61)    “O Brasil na encruzilhada: qual modelo de país queremos?”, Brasília-São Paulo, 2-3 de maio de 2011, 5 p. Apresentação no painel “O Brasil na encruzilhada: qual modelo de país queremos?” no 2o. Fórum Democracia e Liberdade, Instituto Millenium (São Paulo, FAAP, 3 de maio de 2011). Postado no blog Diplomatizzando(http://diplomatizzando.blogspot.com/2011/05/forum-liberdade-e-democracia-instituto.html). Evento postado no YouTube pelo Instituto Millenium (links: http://www.youtube.com/watch?v=WsPorIlzawYhttp://www.youtube.com/watch?v=WsPorIlzawY&feature=related https://www.youtube.com/edit?video_id=41dYxPBprsw&feature=em-upload_owner ; link para o Canal pessoal no YouTube: https://youtu.be/41dYxPBprsw).


Paulo Roberto de Almeida

Brasília, 22 abril 2024; inclusão novos itens.

O que os superricos podem comprar: em Dubai, por exemplo - eles dão emprego a muita gente e distribuem riqueza aos montes

 Leiam primeiro a matéria, depois eu comento ao final (PRA):

Há uma boa razão pela qual essas coisas incrivelmente extravagantes só podem ser encontradas em Dubai

John Travis
Traveler, 2023

Nas últimas décadas, a cidade de Dubai cresceu e se tornou um dos lugares mais exclusivos do planeta. As pessoas que a chamam de lar são conhecidas por possuírem os bens mais opulentos que o mundo tem a oferecer, e parece que todos os itens imagináveis estão disponíveis para compra em Dubai. Não tem quase nada que os locais não possam pagar! Para as coisas mais caras que só podem ser encontradas em Dubai, continue lendo!

STF: Como Chegamos Até Aqui? - Livro de Duda Teixeira, resenha por Diogo Schelp (Estadão)

 Análise

Novo livro sobre o STF expõe riscos do poder crescente e caráter elitista da Corte

STF: Como Chegamos Até Aqui?, de Duda Teixeira, conta a história de como o tribunal passou a ocupar espaço político no País; leia análise do livro feita pelo colunista do Estadão 

 

Por Diogo Schelp 

O Estado de S. Paulo, 22/04/2024 


Um estrangeiro desavisado que chegar ao Brasil hoje e se dispuser a observar o debate público ficará surpreso ao perceber que a figura mais falada da arena política — e a mais temida — é um juiz da corte máxima do País. Pensará, também, que a atuação do Supremo Tribunal Federal (STF) é um problema apenas para quem adora espalhar fake news nas redes sociais, torceu para que as Forças Armadas dessem um golpe entre novembro de 2022 e janeiro de 2023 ou se atiraria de um precipício caso o ex-presidente Jair Bolsonaro ordenasse.

Ao se fiar apenas no retrato do momento, as percepções desse estrangeiro estariam completamente equivocadas. As polêmicas que envolvem o STF e especificamente o ministro Alexandre de Moraes não afetam apenas a direita bolsonarista e nem vão se encerrar quando o bilionário Elon Musk resolver procurar outros alvos para suas postagens.

O pior é que uma boa parcela dos brasileiros sofre do mesmo equívoco do tal estrangeiro fictício, presa que está no retrato do momento da disputa entre parlamentares de oposição e STF ou dos xingamentos de bolsonaristas a ministros da corte nas redes sociais. É preciso olhar para o passado recente e entender como chegamos até aqui. Ao fazê-lo, descobrimos que o poder individual e coletivo dos onze integrantes do STF cresce gradualmente há anos, em perfeita desarmonia com o Legislativo e o Executivo, e que isso, a depender das circunstâncias, afeta todo o espectro político — além de contribuir para perpetuar um dos aspectos da desigualdade social no País, o do acesso à Justiça.

Eis o que demonstra, com muito didatismo, o livro STF: Como Chegamos Até Aqui? (Avis Rara; 128 páginas; R$ 39,90), do jornalista Duda Teixeira, que chega esta semana às livrarias. Não se trata de uma obra com histórias de bastidores da nossa Corte Suprema, mas de um livro-reportagem que recorre a documentos históricos e a entrevistas com juízes, desembargadores, advogados e acadêmicos, entre historiadores e antropólogos, para entender o que levou à hipertrofia do tribunal constitucional, como isso impacta na política e na vida nacional e o que ainda pode ser feito a respeito.

O STF nasceu em 1890, inspirado na Suprema Corte americana, para guardar e aplicar a Constituição, intervindo apenas “em espécie e por provocação de parte”. Ou seja, nada dessa história de abrir investigações, iniciar processos, proibir a circulação de informações ou mandar prender gente por conta própria como vemos atualmente. No que se refere às regras para que os Três Poderes pudessem impor freios uns aos outros de forma equilibrada, as coisas por aqui não saíram tão bem quanto nos Estados Unidos. No período em que os americanos tiveram uma constituição, os brasileiros tiveram sete.

Ao longo da história da nossa República, o STF teve momentos melhores e outros piores, como durante a última ditadura, quando a composição do tribunal foi alterado ao gosto dos militares por meio da mudança no número de ministros e da cassação de alguns integrantes. Mas foi a Constituição de 1988 que lançou as sementes para que a corte fosse adquirindo um protagonismo e um poder crescentes ao longo das décadas seguintes. Para começar, “a Carta ampliou a quantidade de instituições que podem perguntar ao STF se uma lei é ou não constitucional”, escreve Teixeira. Antes, só a Procuradoria-Geral da República podia fazer isso. Atualmente, qualquer partido nanico consegue inundar o STF com questionamentos, como de fato acontece.

Além disso, há centenas de políticos e autoridades que só podem ser julgados pelo STF quando acusados de algum crime — é o famoso foro privilegiado. Os ministros do STF também precisam decidir sobre pedidos de habeas corpus e representam a quarta (!) e última instância judicial do País, caso haja alguma questão constitucional envolvida em processos que chegam de todo o Judiciário.

Pouco a pouco, a corte foi adquirindo a tradição de assumir papeis que cabem ao Legislativo e ao Executivo sob a desculpa de decidir a constitucionalidade de leis e políticas públicas. Isso começou a ocorrer com mais frequência já no governo de Fernando Henrique Cardoso, ganhou força nos primeiros mandatos de Lula e saiu do controle a partir da gestão de Jair Bolsonaro, que por não conseguir lidar com o Congresso deixava que tudo fosse judicializado.

O livro é rico em exemplos dos avanços do STF sobre atribuições do governo ou do Parlamento. Analisados em conjunto e em uma perspectiva cronológica, permitem compreender como a corte ganhou musculatura. Tem para todos os gostos. Há, por exemplo, o julgamento sobre pesquisas com células-tronco, em 2008, em que o STF passou por cima de uma lei discutida e aprovada no Parlamento, enquanto um dos ministros tentou tipificar um novo crime em cima de suas próprias suposições morais e filosóficas e outro aproveitou a oportunidade para expandir as situações em que o aborto é permitido. Mais recentemente, há a discussão atual em torno da Lei Antidrogas, com os integrantes da corte se dispondo a definir detalhes como a quantidade de maconha que separa um usuário de um traficante.

Decisões contraditórias da corte, às vezes com intervalos curtos de tempo e com idas e vindas de um mesmo ministro, são citadas em bom número no livro. Assim, o STF muda o entendimento sobre como deve ser um processo de impeachment de um presidente (Fernando Collor e Dilma Rousseff não tiveram o mesmo tratamento), da mesma forma que é capaz de aplicar com maior ou menor liberalidade uma mesma regra constitucional, a de que parlamentares só podem ser presos em flagrante de crime inafiançável, a depender das circunstâncias políticas.

Teixeira argumenta que, pela Constituição, o senador petista Delcídio Amaral não poderia ter sido preso em 2015, nem o deputado bolsonarista Daniel Silveira, em 2021. Em ambos os casos, ministros do STF fizeram um contorcionismo interpretativo para considerar que os crimes eram permanentes, permitindo a prisão “em flagrante” dos políticos.

Em outro exemplo, um entendimento da Corte que serviu para afastar do cargo o deputado Eduardo Cunha, em 2016, não valeu depois para os senadores Renan Calheiros e Aécio Neves. E praticamente a mesma composição do STF, com um intervalo de poucos anos, suspendeu a nomeação de Lula como ministro de Dilma, de Cristiane Brasil para o Ministério do Trabalho de Michel Temer e de Alexandre Ramagem como diretor da Polícia Federal sob Bolsonaro, em três episódios de interferência indevida e injustificável em prerrogativas do presidente da República.

Fica claro no livro que os ministros do STF se permitem tomar decisões disparatadas como essas — julgando não com base no Direito, mas em interesses pessoais ou políticos — por uma variedade de razões. Entre elas está o fato de que a Corte cria as próprias regras sobre como proceder em determinadas situações. Em 2023, por exemplo, o tribunal anulou trecho do Código de Processo Civil que impedia juízes de atuar em casos a cargo de bancas de advocacia de parentes (os escritórios das esposas de quatro ministros têm processos na Corte, alguns envolvendo disputas bilionárias).

A outra é que, por não haver nenhuma instância acima do STF, seus integrantes dão de ombros para regras da magistratura, para prazos e para procedimentos sem precisar temer qualquer sanção. É o que permite que eles abram processos de ofício e distribuam para o relator que quiserem, sem obedecer à norma do sorteio, como fez o ministro Dias Toffoli com o inquérito das fake news, também chamado de inquérito do fim do mundo.

Também se sobressaem o fator vaidade e a questão do vínculos políticos. No Brasil, ao contrário dos Estados Unidos, muitos ministros do STF falam fora dos autos em entrevistas, palestras e aulas e apreciam os holofotes dos julgamentos televisionados. Ao mesmo tempo, não se privam da companhia de figuras influentes da política nacional ou de empresários em festas ou viagens particulares — mesmo que essas pessoas enfrentem processos no próprio STF.

O autor aborda também o acesso privilegiado de certos advogados a ministros do Supremo, prática conhecida jocosamente como “embargos auriculares”. Ou seja, a imparcialidade dos integrantes da nossa mais alta Corte é colocada em dúvida, com boas razões, com frequência. E eles não parecem se incomodar muito com isso. Desde que, claro, ninguém diga nada.

Críticas diretas a ministros do STF são muito mal recebidas. Alguns deles tratam de processar os autores das opiniões negativas na primeira instância da Justiça, contando com a alta probabilidade de que os juízes pensarão duas vezes antes de tomar uma decisão que vá contra aquele que está no topo da magistratura.

Outros partem para algo mais rápido e efetivo: a censura. Foi uma reportagem sobre Dias Toffoli na revista Crusoé, da qual Teixeira é editor, o que motivou, no início, o interminável inquérito das fake news. E foram críticas diretas a Alexandre de Moraes que o levaram, em alguns dos casos que agora vêm à tona com mais detalhes, a ordenar a suspensão de perfis ou conteúdos das redes sociais.

Essa postura dos ministros do STF, que deveriam entender que receber críticas faz parte da descrição do cargo, é comparada por Teixeira ao crime contra a “pessoa do rei ou seu Estado real”, previsto nas Ordenações Filipinas, conjunto de leis da coroa portuguesa que vigorou entre os séculos XVII e XIX. Dizia seu livro quinto, título VI, que o “lesa-majestade (...) é um crime tão grave e abominável, que os antigos sabedores o estranharam e o comparavam à lepra”.

A Suprema Corte brasileira que emerge do livro STF — Como chegamos até aqui é implacável com os pobres, como mostram exemplos de penas duras que foram mantidas para ladrões de galinhas, de bermudas ou de macacos automotivos, e garantista com poderosos, a ponto, escreve o autor, de reverter entendimento anterior sobre a possibilidade de prisão em segunda instância para favorecer Lula, em 2019, “fulanizando” a jurisprudência. Compreender e reconhecer seus excessos interessa a todos os brasileiros, independente de posicionamento político. E, apesar dos ecos das Ordenações Filipinas, criticar abertamente sua atuação ainda é a melhor forma de pressionar seus integrantes a conter o próprio poder.

Análise por Diogo Schelp 

Jornalista e comentarista político, foi editor executivo da Veja entre 2012 e 2018. Posteriormente, foi redator-chefe da Istoé, colunista de política do UOL e comentarista da Jovem Pan News. É mestre em Relações Internacionais pela USP.